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Dépister le dopage : techniques de détection

Jessica
Par Jessica
29 juillet 2024 40

Dans cet article, nous nous intéressons aux sportifs Sun Yang, Christopher Taylor et Zerfe Wondemagegn, tous suspendus pour dopage et qui ne participeront donc pas aux Jeux Olympiques 2024. Nous examinons les tests qui ont été utilisés pour sanctionner ces athlètes et nous nous demandons comment il est possible de détecter le dopage.

Dans le milieu du sport, le dopage est un sujet sérieux

Selon le Professeur Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie du CHU de Garches, la présence de produits dopants dans les analyses de sang ou d’urine peut entraîner de graves sanctions, allant même jusqu’à la fin de la carrière d’un athlète.

Avec les Jeux Olympiques 2024, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) joue un rôle important dans la lutte contre le dopage.

Qu’est-ce que le dopage ?

Le dopage dans le domaine sportif correspond à l’utilisation de substances interdites pour améliorer ses performances. Selon le docteur Jean-Claude Alvarez, directeur du laboratoire de toxicologie du CHU de Garches, c’est l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui définit et met à jour la liste des produits considérés comme dopants. Les athlètes sont régulièrement contrôlés, en particulier lors des compétitions.

Les sanctions liées au dopage sont nombreuses, tant pour le fournisseur/prescripteur du produit dopant que pour le sportif lui-même. En plus des conséquences pénales et financières, le sportif risque également sa carrière avec des peines disciplinaires et sociales sévères.

Qu’est-ce qu’un contrôle antidopage ?

Le contrôle antidopage consiste en une série de tests imposés aux sportifs pour vérifier s’ils consomment des produits dopants interdits. Ces contrôles peuvent être effectués à tout moment et en tout lieu, mais sont plus fréquents pendant les compétitions. Les athlètes peuvent être sélectionnés aléatoirement ou en fonction de leur classement.

Ces missions de contrôle sont réalisées par les organisations antidopage et les fédérations sportives des pays hôtes des compétitions. Elles suivent les normes internationales établies par l’AMA et le CIO. L’ITA, Agence internationale de contrôle, coordonne de nombreuses missions de contrôle, notamment lors des JO 2024 en collaboration avec l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFDL) et les autorités compétentes françaises.

Comment se déroule un test antidopage ?

Les sportifs professionnels peuvent être contrôlés à tout moment et en tout lieu, que ce soit à leur domicile ou sur leur lieu d’entraînement. Un agent de contrôle du dopage peut se présenter de manière imprévue. L’athlète ne peut pas refuser le contrôle et l’agent doit présenter sa carte officielle et expliquer ses droits au sportif.

Lors d’un contrôle du dopage, l’athlète peut être amené à se rendre à un poste de contrôle où il doit fournir ses coordonnées et ses informations d’identification. Il doit également déclarer tous les médicaments ou compléments alimentaires pris dans les 7 jours précédant les tests, ainsi que toute Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutiques (AUT) obtenue pour une substance. Si le produit a été prescrit par un médecin et qu’il est utilisé à des fins thérapeutiques, l’athlète ne sera pas sanctionné.

Le personnel de soins demande à l’athlète de remplir un flacon d’urine et de faire une prise de sang. Les échantillons sont divisés en deux, A et B. Les échantillons A sont analysés à la recherche de substances dopantes, tandis que les échantillons B sont conservés pour une vérification ultérieure en cas de résultats positifs.

Comment détecter le dopage ?

Un laboratoire accrédité par l’AMA compare la composition du sang du sportif avec les données de son passeport biologique pour déterminer s’il s’est dopé. Ce passeport électronique enregistre les résultats des contrôles antidopage, ainsi que le profil hématologique et endocrinologique du sportif. L’objectif est de vérifier s’il n’y a pas de modifications suspectes récentes. En cas d’anomalies, l’athlète est informé de ses résultats par email et courrier postal.

Le Professeur Jean-Claude Alvarez, expert en dopage, critique les tests par prélèvements sanguins et urinaires car ils ne permettent pas de faire la différence entre un dopage volontaire et une contamination accidentelle. Il préfère l’analyse d’échantillons de cheveux pour détecter les conduites dopantes.

Quels sont les signes d’un dopage ?

En plus des analyses biologiques, certains signes visibles peuvent faire suspecter un dopage chez un sportif. Ceux-ci comprennent des pectoraux massifs et ronds, des épaules et des trapèzes développés, des muscles importants et secs, une peau fine avec des veines apparentes, une acné au niveau du dos, des tétons tombants, une voix masculine pour une femme, une prise rapide de masse musculaire et l’absence de signes de fatigue malgré des entraînements intensifs.

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