Muscles sollicités par le vélo : découvrez-les !
Le vélo est très apprécié par les Français en tant que sport ! C’est une excellente nouvelle car il s’agit d’une activité physique très complète, qui offre de nombreux avantages pour la santé et qui sollicite de nombreux muscles du corps. La Dre Colette Nordmann, médecin spécialiste du sport et de la santé à la Fédération française de cyclisme, nous explique tout.
Le vélo : un sport complet pour développer les muscles
Ces dernières années, le vélo est devenu très populaire en France, au point d’être le moyen de transport préféré des Français. Le cyclisme est un sport qui contribue à développer harmonieusement de nombreux groupes musculaires, contrairement à ce que l’on pourrait penser. En plus des muscles des jambes, le vélo nécessite un bon tonus musculaire du tronc, des épaules et des bras. Cela est dû à la combinaison de contractions musculaires et d’extensions, impliquant les trois types de fibres musculaires. Le cyclisme est donc un sport complet pour travailler les muscles.
Les fessiers et le vélo
Le vélo sollicite principalement le grand fessier, le muscle le plus volumineux des fessiers, qui est très sollicité pendant la phase de poussée du pédalage, notamment en montée ou lors de sprints. Cependant, il ne faut pas négliger l’action du moyen fessier et des ischio-jambiers qui stabilisent le bassin et se situent à l’arrière de la cuisse. Lorsque le cycliste se met en danseuse ou pratique le VTT trial, les fessiers sont encore plus sollicités.
Les abdominaux et le vélo
La pratique du cyclisme nécessite un bon tonus axial, c’est-à-dire une musculature solide des abdominaux, des obliques et des dorsaux. Les muscles profonds de l’abdomen, comme le transverse et les obliques, aident à stabiliser le tronc pendant le pédalage et à transférer efficacement la puissance des jambes aux pédales. De plus, les abdominaux aident à maintenir l’équilibre et à absorber les chocs lors de la pratique du vélo en terrain accidenté ou en VTT.
Les cuisses et le vélo
Les cyclistes de haut niveau ont souvent des cuisses très larges, en raison de la sollicitation intense des quadriceps et des ischio-jambiers pendant les entraînements et les compétitions, notamment lors des sprints et des dénivelés. Cependant, il faut un haut niveau de pratique pour obtenir une hypertrophie musculaire visible. Pour garder des cuisses fines et galbées, il est préférable de privilégier les sorties longues à allure modérée, sollicitant les fibres lentes en premier lieu.