Connaissez-vous le syndrome de mouvement involontaire des membres pendant le sommeil ?

Ce syndrome, comme son nom l’indique, se caractérise par des mouvements involontaires des jambes – et parfois des bras – pendant le sommeil. Cela peut avoir un impact important sur la qualité de vie et la santé générale des personnes touchées. Comment peut-on le reconnaître, le diagnostiquer et le prendre en charge ?

Définition du syndrome de mouvement involontaire des membres pendant le sommeil

Le syndrome de mouvement involontaire des membres pendant le sommeil est un trouble caractérisé par des mouvements répétitifs et involontaires des muscles des jambes (et parfois des bras) qui se produisent pendant le sommeil. Ces mouvements peuvent perturber le sommeil, entraîner des micro-réveils et des complications potentielles.

Symptômes à surveiller

Les personnes atteintes de ce syndrome ne sont généralement pas conscientes des mouvements pendant la nuit, ce sont souvent leurs partenaires qui s’en rendent compte. Les symptômes à surveiller sont les tressaillements, les soubresauts et les flexions des membres toutes les 20 à 40 secondes, ainsi que la somnolence diurne inexpliquée.

Différences avec le syndrome des jambes sans repos

Le syndrome de mouvement involontaire des membres pendant le sommeil et le syndrome des jambes sans repos sont deux troubles distincts mais partageant certaines similitudes. Le premier implique des mouvements répétitifs et inconscients des membres pendant le sommeil, tandis que le second est caractérisé par un besoin urgent et irrésistible de bouger les jambes accompagné de sensations désagréables.

Causes, maladies associées et complications

Les causes exactes du syndrome de mouvement involontaire des membres pendant le sommeil ne sont pas entièrement comprises, mais des facteurs tels que des troubles neurologiques, une carence en fer et certains médicaments peuvent contribuer à son développement. Il pourrait également être associé à des maladies cardiovasculaires, au diabète ou au TDAH. Les complications possibles incluent la fatigue diurne persistante, les difficultés de concentration, les troubles de mémoire, l’irritabilité, l’anxiété et la dépression.

Diagnostic et traitement

Le diagnostic du syndrome de mouvement involontaire des membres pendant le sommeil passe par une polysomnographie, qui permet de mesurer différentes variables physiologiques pendant une nuit de sommeil. Le traitement peut inclure la gestion des troubles médicaux sous-jacents, la prise de médicaments, la correction d’une carence en fer, les modifications du mode de vie et l’utilisation de dispositifs médicaux.

En conclusion, le syndrome de mouvement involontaire des membres pendant le sommeil peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie, mais avec un diagnostic précoce et un traitement approprié, les symptômes peuvent être soulagés et la qualité du sommeil améliorée.