Déchirure ligament : causes, symptômes, traitements
La déchirure du ligament est une blessure qui survient fréquemment au niveau du poignet, du coude et du genou. Cette blessure est à la fois douloureuse et entraîne un gonflement de la zone touchée. En général, la région blessée est immobilisée pendant plusieurs semaines afin de favoriser la guérison. Toutefois, dans les cas les plus graves, il est possible qu’une intervention chirurgicale soit envisagée. Ces explications permettent de mieux comprendre cette situation.
Qu’est-ce qu’une déchirure du ligament ? (Titre H2)
Une déchirure du ligament survient lorsqu’un ligament se déchire à la suite d’un choc, d’un faux mouvement, de l’usure ou de l’arthrose. Selon le docteur William Mamane, spécialiste en orthopédie et traumatologie, les ligaments sont des tissus qui unissent deux os au niveau d’une articulation. Les symptômes de cette blessure ne peuvent être ignorés et comprennent une douleur brutale, un gonflement, un hématome et une incapacité à bouger le membre touché. Cette blessure peut affecter différentes parties du corps, telles que la cheville, le genou, l’épaule, le coude, le poignet, les cervicales ou encore le pouce. Si le membre n’est plus dans son axe, il est recommandé de consulter un médecin.
Les symptômes de la déchirure du ligament (Titre H2)
Les symptômes habituels d’une déchirure du ligament comprennent un gonflement important au niveau du membre touché, un hématome, une douleur intense qui survient brutalement après un choc ou un faux pas, ainsi qu’une incapacité à mobiliser l’articulation et à bouger le membre touché, comme dans le cas d’une cheville qui ne peut plus être bougée. Il est important de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic précis.
L’entorse à la cheville : une blessure fréquente (Titre H2)
L’entorse à la cheville est une blessure fréquente chez les adultes et les enfants. Elle peut être causée par un étirement ou un déchirement du ligament au niveau de la cheville. Elle peut être associée à un faux mouvement pendant la pratique d’un sport ou à un choc au niveau de l’articulation de la cheville. Cette blessure affecte le plus souvent le ligament latéral externe de la cheville, entraînant une douleur et un gonflement de celle-ci. Il existe trois niveaux de gravité de cette entorse (bénigne, moyenne ou grave) et il est recommandé de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic précis.
La déchirure du ligament croisé (du genou) (Titre H2)
Il existe différents types de déchirures ligamentaires possibles au niveau du genou, tels que la déchirure du ligament croisé antérieur, du ligament croisé postérieur, du ligament collatéral externe, du ligament collatéral interne, la luxation du genou ou encore la lésion du point d’angle postéro-externe. La déchirure du ligament croisé antérieur est la plus fréquente de ces blessures, et elle est souvent associée à des activités sportives à haut risque comme le football, le ski, le handball, le judo et le basket. Cette blessure peut aussi entraîner des lésions du ménisque, du cartilage ou d’autres ligaments. Il est crucial de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic précis.
L’entorse de l’épaule (Titre H2)
Les ligaments de l’épaule maintiennent l’articulation de l’épaule en place, et leur déchirure est une blessure fréquente. Cette blessure peut être partielle ou totale, provoquant un gonflement et une douleur à l’épaule. Certains sports, tels que le football américain, le rugby ou la lutte, présentent un risque accru de cette blessure.
L’entorse du poignet (Titre H2)
L’entorse du poignet est fréquente pendant les activités sportives. Elle est généralement causée par une chute sur la main en extension ou par une torsion du poignet. Cette blessure provoque une douleur brutale et intense lors du traumatisme ou du faux mouvement, suivie d’un gonflement du poignet.
La déchirure du ligament du pouce (Titre H2)
Les entorses du pouce correspondent à des déchirures ligamentaires qui touchent les ligaments reliant le pouce au reste de la main. Un pouce déchiré se manifeste par un gonflement et une douleur, et les patients rencontrent des difficultés à saisir des objets entre le pouce et l’index. Ce type de blessure survient généralement lors d’une chute sur la main tout en tenant un objet, comme un bâton de ski, ou en cas de retournement du pouce sur une surface dure lors d’une chute. Des étirements excessifs répétés de l’articulation peuvent également provoquer cette déchirure.
Les facteurs de risque d’une déchirure ligamentaire (Titre H2)
Les déchirures ligamentaires sont souvent causées par des chutes, des faux mouvements ou l’arthrose. Certains facteurs prédisposent à cette blessure, tels que l’âge avancé qui augmente le risque d’arthrose, la pratique d’un sport à risque de chute, l’absence d’échauffement et d’étirements, un état de surentraînement ou de déshydratation, un matériel ou un terrain inadapté, ainsi qu’une prédisposition génétique.
Le diagnostic d’une déchirure ligamentaire (Titre H2)
Le diagnostic d’une déchirure ligamentaire est établi par un médecin lors d’un examen clinique. Ce dernier vérifie généralement la mobilité de l’articulation, ainsi que la présence de douleur et de gonflement. Des imageries, telles que des radiographies, des IRM, des arthroscanners ou des échographies, peuvent être nécessaires pour confirmer le diagnostic et déterminer la gravité de la blessure.
Le traitement d’une déchirure du ligament (Titre H2)
En cas de déchirure partielle, une intervention chirurgicale n’est généralement pas nécessaire. Les premiers soins consistent à réduire l’œdème en appliquant de la glace et à surélever le membre. Des anti-inflammatoires et des antalgiques peuvent être prescrits pour réduire les douleurs. L’immobilisation à l’aide d’une attelle, d’une bande de strap ou d’une contention peut également être recommandée. Par la suite, une rééducation avec un kinésithérapeute est nécessaire pour éviter les rechutes. Dans le cas d’une rupture totale ou d’une atteinte de plusieurs ligaments, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour suturer le ligament ou le rattacher à l’os, suivie d’une immobilisation de l’articulation pendant quelques semaines et de séances de rééducation. Docteur William Mamane, chirurgien orthopédiste.