Diagnostic maladie cœliaque : quel test ?
Il est souvent difficile de détecter la maladie cœliaque, connue sous le nom d’intolérance au gluten, car elle ne présente généralement aucun symptôme. Il est donc crucial de consulter un médecin qui effectuera des examens diagnostiques précis pour confirmer, ou non, la nécessité de suivre un régime spécifique sans gluten. Quels sont les examens à effectuer ? Une fois le diagnostic de maladie cœliaque confirmé, quand faut-il commencer le régime sans gluten ? Toutes vos questions trouveront réponse.
Analyse et réécriture de l’article :
La maladie cœliaque est une pathologie inflammatoire chronique auto-immune causée par la gliadine du gluten, une protéine présente dans certains produits céréaliers. Cela entraîne une intolérance permanente au gluten qui provoque la destruction des villosités de l’intestin grêle. Cela entraîne également une malabsorption de certains nutriments essentiels tels que le fer, le calcium et l’acide folique. Les symptômes les plus courants de cette maladie sont la diarrhée, la perte de poids, la constipation, les douleurs abdominales, la fatigue prolongée et l’anémie par déficit en fer ou en vitamine B9.
Les débuts de la maladie cœliaque
Selon l’Association française des intolérants au gluten (AFDIAG), environ une personne sur 100 en Europe peut développer la maladie cœliaque. En France, seulement 10 à 20 % des cas sont diagnostiqués. Les premiers signes de cette maladie peuvent être la diarrhée et un amaigrissement inquiétant, mais les symptômes peuvent également être peu caractéristiques et varient d’une personne à l’autre. Il est important de noter que l’intolérance au gluten est souvent sous-diagnostiquée en raison de symptômes divers et peu évocateurs. Il ne faut pas confondre la maladie cœliaque et l’allergie au gluten. La première peut passer inaperçue et se développer progressivement, tandis que la seconde provoque des symptômes d’allergie alimentaire immédiatement après l’ingestion de gluten.
Comment savoir si l’on est intolérant au gluten ?
Selon l’Assurance maladie, plusieurs situations permettent de suspecter une maladie cœliaque : la présence de symptômes évocateurs non expliqués par une autre maladie et la présence d’intolérance au gluten chez des membres de la famille proche. Dans tous les cas, il ne faut pas éliminer le gluten de son alimentation avant d’avoir réalisé des examens médicaux.
Les examens de diagnostic de l’intolérance au gluten
Le diagnostic de la maladie cœliaque repose d’abord sur des analyses sanguines qui recherchent la présence d’anticorps spécifiques de la maladie. Il existe également des autotests qui peuvent donner une indication rapide, mais ils sont moins fiables que les tests réalisés en laboratoire. En cas de résultat positif, il est nécessaire de confirmer le diagnostic par une prise de sang. La confirmation définitive du diagnostic se fait par une biopsie de l’intestin grêle, qui permet de visualiser les lésions caractéristiques de la maladie.
Les complications de l’intolérance au gluten
Les personnes atteintes de la maladie cœliaque qui ne suivent pas un régime sans gluten sont exposées à des risques élevés de complications, tels que les cancers du tube digestif, de la stérilité et des maladies auto-immunes. En revanche, celles qui adoptent un régime sans gluten voient leurs symptômes disparaître, leurs tissus intestinaux se régénérer et les risques de complications diminuer.
Il est important de ne pas confondre la maladie cœliaque avec l’hypersensibilité au gluten, un phénomène qui n’a pas encore de cause scientifique clairement établie. De plus en plus de personnes adoptent un régime sans gluten sans avoir besoin de le faire, ce qui peut entraîner des problèmes de réalimentation.
Note : Il ne faut jamais entreprendre un régime sans gluten avant d’avoir confirmé le diagnostic de maladie cœliaque.