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Système nerveux périphérique : rôle, anatomie et maladies.

Jessica
Par Jessica
26 mars 2024 21

Les troubles tels que la neuropathie, la sciatique et la névralgie se produisent en raison d’une anomalie dans le système nerveux périphérique. Mais qu’est-ce que le système nerveux périphérique exactement ? Quel est son rôle ? Et quels sont les dysfonctionnements qui peuvent l’affecter ? Voici les réponses.

Définition : qu’est-ce que le système nerveux périphérique ?

Le système nerveux périphérique (SNP) est composé de toutes les structures nerveuses du corps, à l’exception de celles situées dans l’encéphale et la moelle épinière, qui font partie du système nerveux central.

Selon le Dr Aurélien Freiherr Von Seckendorff, neurologue, le SNP regroupe les nerfs sensitifs et/ou moteurs qui relient l’encéphale ou la moelle épinière au reste de l’organisme. Il permet la perception des stimuli sensitifs et le transport de la commande motrice du système nerveux central vers les muscles et les organes internes.

Il existe deux types de nerfs appartenant au SNP : les nerfs crâniens reliés à l’encéphale et les nerfs rachidiens reliés au rachis.

Comment se transmet l’information nerveuse au sein du système nerveux central et périphérique ?

Le message nerveux est constitué de l’ensemble des informations qui circulent d’une cellule nerveuse à une autre, également appelée neurone. Ces informations sont transmises du système nerveux central au système périphérique et vice versa.

La propagation du message est rendue possible grâce à la morphologie particulière des neurones. Ce message, qui est de nature électrique le long des axones des neurones, est transmis de manière chimique d’un neurone à un autre au niveau des synapses, par l’intermédiaire de neurotransmetteurs.

Système nerveux somatique et autonome : quelle différence ?

On distingue généralement deux types de systèmes nerveux :

– Le système nerveux somatique, qui contrôle les mouvements volontaires du corps tels que la marche.

– Le système nerveux autonome, qui régule les fonctions involontaires du corps comme la respiration et la digestion. Il comprend les nerfs reliés aux organes internes tels que le cœur, les poumons, les vaisseaux sanguins, l’estomac, etc. Au sein du système nerveux autonome, on trouve également le système sympathique et le système parasympathique.

Système nerveux sympathique ou parasympathique ?

Le système nerveux sympathique permet de réagir en cas de stress en augmentant le rythme cardiaque, la tension artérielle, la force musculaire, en dilatant les voies respiratoires et en libérant les réserves énergétiques stockées. Il ralentit également les organes moins importants en cas d’urgence, comme les voies digestives.

Le système nerveux parasympathique, quant à lui, favorise la restauration et la récupération dans une situation de sécurité. Il ralentit le rythme cardiaque et la tension, stimule le tube digestif et favorise le stockage de l’énergie provenant de la nourriture.

Deux neurotransmetteurs principaux sont utilisés pour communiquer au sein du système nerveux autonome : l’acétylcholine qui a des effets parasympathiques et la noradrénaline qui augmente l’activité du système nerveux sympathique.

Anatomie : quels sont les éléments du système nerveux périphérique (SNP) ?

Le système nerveux périphérique se compose de différentes structures, notamment :

– 12 paires de nerfs crâniens reliées à l’encéphale, qui permettent la vision, les mouvements oculaires, l’audition, etc.

– 31 paires de nerfs rachidiens reliées à la moelle épinière, qui peuvent être regroupées selon leur position : nerfs de la région cervicale, dorsale, lombaire et sacrée.

En cas de maladies du système nerveux périphérique, différentes structures nerveuses peuvent être touchées. Les causes peuvent être traumatiques, métaboliques, inflammatoires ou génétiques.

Pour prendre en charge ces dysfonctionnements périphériques, il est recommandé de consulter un médecin généraliste ou un neurologue. Des examens cliniques, neurophysiologiques et complémentaires peuvent être réalisés pour évaluer l’état neurologique du patient. Un traitement adapté et un suivi en neurologie peuvent être proposés, ainsi que des prestations complémentaires telles que l’usage d’aides auxiliaires, la kinésithérapie ou la rééducation.

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